Si le saule dans le jardin
Inconsolable dans son émoi,
Décline un peu plus le matin.
Tous me parlent de toi.
L’abeille dans son inlassable quête,
La danse des cloches muettes
Du lys persan, de l’élégant muguet,
La jeune et douce biche aux aguets,
L’ombre accueillante des arbres,
Le soleil d’hiver en décembre,
L’eau vive de l’impétueux torrent,
Le sourire lumineux d’un enfant.
Plus fort que le vide ou la mort,
Brisant les moindres remords,
Ta présence filigrane emplit l’espace
Avec l’écho de ta voix dans le silence.
En dépit des lames acérées du temps,
De l’oubli, du néant, je le sais à présent :
Ailleurs, ici, là, autour, par-delà,
L’absence, tu seras toujours là.
Gérard Taverne, le 25/05/2025
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Magnifique mise en oeuvre de tes 3 vertus théologales : foi, espérance et amour !