Symphonie des âmes éveillées
Les mots, miroirs des maux dans le flot des je t’aime
Déclenchent la danse des phéromones que l’on sème.
Au gré des brises, ça ne me pose pas de problème.
Mais je teinte mon univers de nuances ineffaçables,
Car j’ai été bien soûlé par les filles et leurs fables,
Les songes de ces filles, leurs amours instables.
Mais toi, ta quintessence m’ouvre sur la sérénité,
Tes paroles, sont comme de belles mélodies,
Toi, dont les rêves envahissent ma réalité.
Dans les recoins où errent les âmes évanouies
Par la vie et ses tumultes, à des fêtes infinies,
Ses défaites froides, ses lueurs éteintes, si insoumises.
Dans l’ombre des pensées, l’artiste tente la bonne prise,
Cherchant refuge dans la prose et les rimes cadencées.
Certains lèvent leurs verres à des héroïnes profondes,
D’autres forgent des joyaux d’une fluidité féconde.
Les mains s’agitent, esprits des ombres funèbres,
Portant une symphonie en camisole, si célèbre.
Moi, je rêve d’écritures d’un azur infini,
Inventeur de demain, à la source des émotions, je bâtis.
Sculptant chaque jour, façonnant mon destin,
Vers une aube sereine, transcendant le chagrin.
L’aube émerge du crépuscule, tu es à mes côtés,
Deux égéries acharnées, refusant les chaînes blâmées.
Où est donc le souffle de la vie, brise éphémère?
Les va-et-vient de la chance, des vagues amères,
Avec des tafs de merde qui m’ont poursuivi,
Poursuivi, damné par Belzébuth, pas d’répit.
L’élan loser, raté le rut comme les putes.,
Mais pas pour mes poèmes passagères
Un cœur aux thèmes qui jamais ne se perd,
Pour la musicalité vénérée, des visages sincères,
Où des artistes cherchent à renaître, sans défaite,
À renaître sans tempête, avec toi, parfaite.