Des antilopes sauvages font leur courses harmonieuses
les cloches sonnent une heure
biensur que j’aurais un destin fabuleux
c’est tout ce qu’il me reste pour espérer
Je me demande qu’est-ce que je dois choisir
J’écris avant – je boierai après fumerai plutard
j’écris avant d’écrire je suis l’être inspiré
maintenant le ciel est nacre
et toute l’éternité est dedans
Oui vieil homme j’ai vu dans la course des heures
une chasse de la jungle – de la savane
Battre la terre
battre la semoule
A la vision des éléphants j’ai sauté
et disparu dans le ciel du lac Niger
en m’abreuvant du sang des Antilopes
pour coronner la reine prestement
grand Serviteur – pauvre sonneurs de cloches
Vous avez toutes mon admiration pour vos métiers
je suis scribe de la lumière dans les ombres des rues
comme un livre infini.
Des guépards des diables des hérons des cigognes
J’ai parcouru le ciel comme un rapace
Vautour dans la marre aux étoiles
Je cherche dans le cercle ma place
Homme tu n’es qu’un charognard
depuis l’aube des temps
Et ta viande est meilleure rassis
Alors prend place au festin de nos destinées
nous prenons la victoire comme des victuailles
il faudrait toujours être un soldat
je veux redevenir un poète un poète pour une fois
mais toutes ces morts sauvages et pures me libèrent
Sur les images du lac Niger… draperie d’un hibou bleu
Dans les murs des murmurantes te souviens tu de ça
Le joueurs de lunes, le chasseur d’instrument de musique
La fille muette le chemin vers la mer de feuille
Comme je me souviens je souris saoul de souffrance
Je reviens des ténèbres tenir un discours à Dieu
Et dieu c’est un peu vous qui voyez sans rien faire
Ecoutant ma prière, qu’est-ce que vous en dites
Etre Dieu un prestidigitateur qui transforme en bien en mal
Un chasseur de gibier dans la nuit safari sur la tenture du ciel
Des parabole pour le chapiteau percé j’en ai des tas
Grimpant dans les cieux dans l’antre de la bête
L’éternité dedans je me regarde dans une flaque
Et j’ai l’âme blême enfin un retour au poème
Je cherche ce que j’ai a dire pour un griot du Lac Niger
c’est le silence de la terre qui me terrifie
J’ai envie de retourner dans le ventre
Et quitter les couleurs de la haine
Comme je vous aime vraiment
Vraiment mais c’est trop tard.
Tanpis, j’ai tant fait j’étouffais n’aura jamais d’autre espoir
Que la liberté d’être.