200. Véronique Paparusso – “La poupée cassée”

La poupée cassée

L’encre d’amertume qui dégouline de ma plume vous conte une histoire. Par un épais brouillard, lors d’une sombre nuit, une poupée s’évanouit. La tristesse qui l’entoure en fit une pauvresse, d’une jolie poupée en est venu une estropié. Étendue sur le sol, elle se fait dévisager par nombre d’étranger, présent et statiques sur la chaussée. Le chant des ambulancier la berce, et ferme la porte du passé pour ouvrir celle de la différence. Je ne peux le nier et par cette prose je peux vous avouer ;

La douleur en ce corps qui la parcours tel ces regards des alentours, qui la dévisage, la juge comme au dernier. Poupée de ma vie, lune de mes jours dans un été de ténèbres je vie…
Langue de vipère va prier jésus marie mon père… douleur de ma chair joyeuse tristesse qui me hante.
Maître de mes douleurs, j’en ai retiré quelques honneurs, accepter et survivre telle est ma peine de vie. Barreau de verre emplit de mes larmes, le regret sur les événements passés.
L’autre me montre du doigt et me nomme comme la différence, d’une démarche bancale je me retourne et pense.
Petit prince qui veut tout savoir, la poupée peut te dire, que tu as beau y croire, nul pareil existe, la différence créer les ressemblance, estropié nous somme, normal tu es. Mais attention un jour tu pourrais tomber et me ressembler et n’aurait que le passé comme différence et a ton tour tu seras moqué.

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