Vivre pour mourir
Maman tu ne m’as pas appris ça
Du meilleur et du pire
Je retiens le meilleur comme toi
Tu ne m’as pas tout appris
Pas par oubli ni mépris
Mais par pudeur et candeur
D’une génération aux autres valeurs
De mes yeux d’enfant incandescents
Je me suis laissée bercer par ta douceur
Ta patience et tes mots bienveillants
Dans tes yeux j’y voyais l’apaisement
D’une mère qui faisait face sans vaciller
Aux angoisses de mes nuits hantées
Tu ne m’as pas tout appris
Mais tant apporté
Je ne t’en ai probablement pas assez remerciée
La reconnaissance envers une maman
Ne se raconte pas, elle se ressent
Dans tes yeux, j’ai vu tant de choses
Sans que tu me le dises, sans que tu oses
J’en ai tiré ma résistance
Mon énergie et ma persévérance
De tes combats, admiration sans limite
Pour décider de ton sort
Et toiser la mort
Toujours dans l’abnégation, jamais dans la fuite
Une mère annihile ses peurs pour rassurer ses enfants
Aujourd’hui maman, j’essaie d’en faire autant
Dans les yeux de ma mère
J’ai souvent vu de l’inquiétude
Comme un voile amer
Face à ma solitude
Une torpeur ancrée au fond de toi
Pour les chemins que tu n’approuvais pas
Dans tes yeux j’y ai lu aussi
Un amour infini qui m’a fait avancer jusqu’ici
Dans les yeux d’une mère toujours brille
Son enfant comme une gloire
Dans tes yeux maman
J’y ai puisé mes espoirs
Et te rends grâce à présent
De m’avoir éclairée autant
© 2017 – *Nadège Gorek *
Très beau poème, très émouvant
Chantal
Merci beaucoup Chantal, bonne soirée
C’est magnifique, émouvant
Merci beaucoup Olivier, on ne dit pas forcément à sa mère ce qu’elle représente…au moins là c’est fait !
Bonne soirée
Moi aussi j’ai écrit à propos de Maman dans un style tout différent…Le sujet peut être à la fois douloureux et apaisant ; ce sont souvent les femmes qui forgent les valeurs transmises aux enfants. Bien à vous
Merci Francine, comment s’appelle le poème publié sur votre maman ? Je serais curieuse de le lire.
Et oui, mère célibataire de 4 enfants, je mesure bien l’importance d’une maman et son impact sur leurs vies, c’est un socle…
Au plaisir