
VOYAGE AU HAVRE – ANDRÉ NOLAT
(Il y a très longtemps que j’ai rédigé ce texte à la hâte dans le train au retour d’un voyage qui n’a pas, hélas, tenu ses promesses.)
« Au dehors la rue s’allume
Jaune, orange ou canari.»
Louis Ducreux
*
Ville multiple et grise et trop géométrique
Où ne reste plus rien de ce qui faisait rêver
Dans la rue des Galions aux lanternes magiques
Soufflées par le flot rouge des bombes éclatées.
Mais c’est là, Cathie, que je t’ai retrouvée
Tes yeux d’aigue-marine, fardés comme le ciel,
M’ont délivré soudain du terrible sommeil
Où la vie malfaisante me tenait enchaîné.
La rose a refleuri que je croyais fanée
Ton rire a retenti dans la rue Michelet
Le soleil a percé les vagues de fumée
Et le train attendait qui nous a emportés.
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J'ai publié, chez de petits éditeurs sérieux et en autoédition avec souscription, sous le pseudonyme d'André Nolat (que je tiens à conserver), des plaquettes, des nouvelles, des chroniques, des essais. Je ne m'en prévaux guère.
Par ailleurs, je vis seul depuis le décès de ma compagne, et j'aime lire, écrire, voir des films, des débats télévisés, etc.
Quant à ma vie passée, plus agitée, elle a fait l'objet de divers récits liés à des lieux où j'ai vécu - presque tous détruits ou métamorphosés... C'est pourquoi à partir d'un certain moment de son parcours, je crois qu'on peut dire, citant Céline, " qu'on est plus qu'un vieux réverbère à souvenirs au coin d'une rue où il ne passe déjà presque plus personne."
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belle page à relire de temps en temps ………..mais rien ne change malheureusement
laurrent
merci de ce partage;
Un jour, une ville, une femme = un amour
Une ville est tellement plus belle quand on y rencontre celle que l’on aime. Merci de nous le rappeler