Violon dingue
Son élégance n’a d’égale que sa virtuosité
Et seul, son Maître luthier en connait chaque recoin
Pour en avoir conçu la complexité
Et l’avoir fait naitre divinement entre ses mains
Lorsque l’archet vient caresser les cordes
Chaque note vient bousculer votre corps
Bouleversant, comme par miséricorde
Votre intérieur, du plus profond des accords
Que dire, de sa silhouette suave et fine.
Aux courbes si harmonieusement dessinées
Et aux allures de la gente féminine
De la mentonnière à la tête bien façonnée.
Tout est ici sublimation musicale
Et se conjugue harmonieusement en Stradivarius
Ecrémant les partitions de façon magistrale
De suite en concerto pour dernier opus
Tel est le violon, dans toute sa splendeur
Instrument à l’esthétique délicat et aux accords
Qui vous laissent dans la peine ou la stupeur
Quel que soit le morceau qu’il sublime.
J’entends Sarasate en fond sonore…
C’est un beau poème, assez triste puisque “l’âme du violon” symbolise, dit-on, l’âme humaine, et dont “les accords, selon vous, laissent dans la peine et la stupeur/ quel que soit le morceau qu’il sublime”. Je vous comprends, mais n’oubliez pas que vous écrivez avec talent.