VALE AMOR… de BADAR
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J’aurai tant aimé lui manquer,
Dans son cœur d’argent adulé!
Émeraude furent mes vaines prières
Pour son âme devenue pierre.
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J’avais à jamais le cœur diamant,
Je la criais, la désirais dans mes rêves.
Etre pour toujours son éternel amant,
Improbable certitude : devenir son prophète.
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Offrir sur un plateau précieux, lui donner en entier
Cette fabuleuse rivière de perles,
Devenue meurtrière de mon Amour et à jamais…
Un tourbillon amer, comme le torrent de mes larmes.
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Clopinant, j’erre sur le chemin de nulle part.
Mon être est en jachère m’ordonnant de partir
Tel le saphir ardent et bleuissant
Rejoindre le terrible sentier sur les traces de Satan.
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Va, va, va, mon onirique adorée,
Je n’ai pourtant fait que t’aimer.
Du carquois brodé, je sors ton archer
Ta flèche ensanglantée m’a tué.
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