Ultime rempart d’un monde déraison – Arnaud Mattei

Il reste sur le quai, elle part vers l’ailleurs                

Ce ou fait d’incertain, la guerre les sépare.             

Une mère à l’enfant, d’eux la douleur s’empare,                             

Peu importe sa vie, il rêve d’un meilleur.                             

                                  

Résistance contre le sanglant mitrailleur,                            

Des bombes et des bottes, le pire se prépare.                               

Plier ou bien mourir, dompter l’hydre barbare,                                

Pour sauver leur bonheur, il sera tirailleur.              

                                  

Larme de liberté, bras de justicier                            

Ton fragile fleuret face au glaive d’acier                              

Défend dans l’ultime, la patrie souveraine                           

                                  

Toi victime martyr de la folie poison,            

Tu es l’Alexandre, la grandeur de l’Ukraine                         

Le fragile rempart d’un monde déraison.                                                                

 

Arnaud Mattei, le 06 Mars 2022

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Les poèmes sont cent, ils sont mille, ils sont uniques. Ils sont de toutes les cultures, de toutes les civilisations. Ils sont odes, ils sont sonnets, ils sont ballades. Ils sont vers, ils sont rimes, ils sont proses. Ils sont le moi, ils sont l’émoi. Ils chantent l’amour, ils disent nos peines, ils décrivent nos joies. Ils ont la force de nos certitudes, ils accompagnent nos doutes. Ils sont ceux de l’enfance, ils traversent le temps, car ils sont le temps. Ils ont la pudeur de la plume, la force d’un battement d’ailes. Ils sont ceux qui restent, ils prennent la couleur de l’encre sur le papier, sombres clairs, multicolores.
Alors ces quelques mots pour la souffrance de les écrire, pour le bonheur de les dire, pour la joie de les partager.
Des quelques poésies de mon adolescence retrouvées dans un cahier aux pages jaunies, d’un diplôme jadis gagné à un concours à mes presque soixante ans, il se sera passé un long moment de silence, une absence que le vide du temps ne saurait combler. Je crois avoir fait de ma vie, une vie simple et belle avec ceux que j’aime. Pendant ces quelques décennies, les mots sont restés au plus profond de moi.
Aurai-je la force de les dire, saurai-je être persévérant pour les écrire ? Et vous, les écouterez-vous ? Peut-être aujourd’hui, peut-être demain, peut-être maintenant, qui sait….

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