Peut-être qu’un samedi
A l’ombre de la pluie,
Le trottoir brûlera la ville
Sous les pieds de ses filles,
Lassé de tous leurs pas
Et des talons fracassants
Le bitume insolent.
Peut-être qu’un samedi
Sous les réverbères,
Les hommes seront transis
De leurs plaisirs vulgaires,
Les mains sur leur face
Et le corps vouté
Sur le goudron gâché…
Anne Marie
Bonjour superbe écrit
peut-être qu’un samedi
les enfants changerons
le monde sur les pavés maudits
douce journée je t’embrasse Anne