Triste adieu – Dorian Bilquart

Je t’ai rencontrée par hasard.
Je ne connaissais rien de toi, de ta vie, de ton histoire.
Mais ton nom resta gravé dans ma mémoire.
Et si j’ai un soir, planté ma vie, pour un de tes regards,
C’est parce que mes mains tremblaient,
Et c’est parce que mon cœur chavirait…

Sans se connaître, on s’est aimés.
Tu vois, je n’ai rien oublié.
Ni la chaleur de ta voix,
Ni la gaieté de ton regard sur moi.
Cela même, quand Dieu couchait avec Satan !
Dans le lit de la nuit des temps…

Tu étais ma mère, ma sœur, et même, mon amie.
Je t’ai confiée tous mes regrets, et tous mes rêves inouïs.
Toi, tu avais mes mots, et moi j’avais tes yeux.
Si tu m’effaces, si tu déchires mes lettres, pour toi beige,
Alors mon ciel sera pour toujours, rouge de feu.
Mais au moins, tu n’auras pas plus sacrilège…

Moi, tout ce dont je rêvais,
C’était de te voir sourire, et de t’entendre rire.
C’était de te voir danser, et de te voir m’aimer.
Mais si tu finis par partir, et si sans moi tu vas vieillir,
Alors les nuages seront lourds et le monde sera sourd.
Il ne me restera que la lune, qui possède les traits de ton visage…

 ©Dorian Bilquart

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