(Pour l’atelier, fin e)
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Comme quand s’amoncellent les nuages
Comme quand disparaissent les lumières
Comme quand se verrouillent les frontières
Comme quand s’annonce le vent d’orage
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Comme quand s’affaisse sa charpente
Comme quand on n’a plus goût à rien
Comme quand le lien plus ne se tient
Comme quand la chaleur est ardente
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Comme quand se ferme la voûte du ciel
Comme quand le soleil toise la lune
Comme quand on voit que ses lacunes
Comme quand le miel a goût de fiel
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Comme quand s’abat le crépuscule
Comme quand l’aigle sur sa proie se jette
Comme quand on n’a pas de baguette
Comme quand on se sent minuscule
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Comme quand tout part par la fenêtre
Comme quand tous les ponts sont rompus
Comme quand la loi est corrompue
Comme quand dans l’intrigue on s’empêtre
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Comme quand s’est desserré le nœud
Comme quand s’effondrent les valeurs
Comme quand ne se voient les couleurs
Comme quand la fumée brûle les yeux
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Comme quand sont tirés les rideaux
Comme quand on égare sa boussole
Comme quand plus rien ne nous console
Comme quand on ne peut puiser l’eau
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Comme quand son cœur est endeuillé
Comme quand la barque n’a plus de port
Comme quand s’éteint la lampe du corps
Comme quand on se sent défeuillé
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Comme quand se perd le fil à coudre
Comme quand s’affaisse son édifice
Comme quand on est le sacrifice
Comme quand tout se réduit en poudre
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Le jour où l’on s’est dit bon soir
Souhaité en plein jour bonne nuit
Le ciel a fait un drôle de bruit
Alors. Tout est devenu noir.
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©️Lucienne Maville-Anku, 15/01/22, 19 :50
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