Topaze – Odile Stonham

Nous sommes aujourd’hui le 08 mars et dans treize jours, cela fera (déjà) deux mois que tu es partie.

Si le restant de la famille s’est habituée tant bien que mal à ton départ précoce, il n’en est pas de même pour moi.

Tu me manques tellement ma mignonne, ma Topaze…

Il y a encore peu de temps, tu étais avec nous et la veille de ton grand départ, tu étais sur mes genoux.

Bien que nous sachions toutes et tous qu’un jour prochain tu allais disparaître, au fond de nous, nous nous refusions à l’admettre…

Toi notre petite Topaze tu es alors, sous nos yeux, partie un certain soir, un vendredi. Tu t’en es allée sans souffrir rejoindre ta fille Chipie et la Petite, ton amie.

Auparavant, la veille, nous avions fait toutes les deux un grand câlin sans se douter que c’était le dernier.

Tu étais dans mes bras, on se regardait sans bouger.

Plusieurs fois, tu as regardé autour de toi comme si tu voulais emmener quelque chose avec toi.

Cette maison où tu es née, il y aurait eu dix ans cette année. Cette maison où tu nous avais choisis comme tes futurs maîtres alors que ta sœur et tes frères, eux, avaient été préférés par d’autres personnes…

Cette maison où tu as mis au monde tes deux filles : Chipie et Winnie.

Ce grand jardin où tu aimais aller, où tu aimais te reposer à l’ombre alors que le soleil tapait.

Cet endroit où tu nous retrouvais quand nous y étions.

Ce jardin aujourd’hui rempli d’une multitude de couleurs que les fleurs du printemps ont fait apparaître et où tu dors, désormais…

Repose en paix Topaze !

Je sais que de là-haut la lune veille sur toi. Elle veille sur ton long sommeil…

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Odile Stonham

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Bonjour,
Je m'appelle Odile et j'ai soixante-et-un ans. Je vis en Normandie, particulièrement dans le Calvados. Je suis mariée et j'ai deux grands enfants dont l'un m'a donné la joie d'être grand-mère de deux petits bonshommes : Ethan et Alexander.
J'ai commencé à écrire des poèmes à l'âge de seize ans et cela m'a beaucoup plu. Puis, petit à petit, j'ai continué à en faire. Etant sentimentale de nature, cela y a peut-être contribué. je ne sais pas. Mes sujets sont variés. Je les prends comme ils me viennent.

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Pierre CLERMONT
Membre
11 mars 2022 19 h 13 min

Un animal, avec le temps, ça devient presque comme un enfant alors, lorsqu’il s’en va, on éprouve une grande tristesse, ça se comprend. Bon courage !