Je t’appelle – Fouzia El Mellah

 

Tout a commencé, un jour d’été
Dans un petit café de notre cité
Un journal, un café, que je sirotais
J’aime les jeux, et en stylo, doté

Les mots croisés, laissés de côté
Je commence à tracer et à noter
Par des caractères, bien incrustés
Un nom, que mon cœur m’a dicté

Décorée, de mes mains doigtées
Poursuis, sans pouvoir m’arrêter
Et mes dons, jusque là, occultés
Se meuvent en moi et ont éclaté

Le dessin, que j’ai préféré éviter
Gâte mes mains, et les dorloter
Je dessine son corps, et le frotter
Légèrement, pour voir sa beauté

Et depuis, il ne m’a jamais quitté
Son visage, je le trace sans imiter
Je connais son corps, son intimité
L’amour, m’a stimulé à le sculpter

De mains transies, peur de sauter
Un détail qui faussera son identité
Mais de mes mains expérimentées
J’ai réalisé une statue de qualité

Merci d’être mon ami et mon amour
Ne t’éloignes plus de mes alentours
Tu sais que je te recherche toujours
J’ai besoin de toi, plus qu’un secours

Une nécessité, voir un devoir lourd
Ne me laisse pas là, te faire la cour
Si je t’appelle, vers moi, accours
L’amour est un acte de bravoure

 
© Fouzia El Mellah – 25/01/2018
 
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1 Commentaire
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Michel Gaillard
Invité
1 juillet 2022 9 h 32 min

Belle Peinture, gouache, huile ?