Mémoires, pages 37 à 38 / 311, par Dominique Capo

Progressivement donc, j’ai débuté leur collection. Ça a été ma première, pas ma dernière bien que je ne le sache pas encore. . Non, à ce moment là, le plus important pour moi était de m’en procurer le maximum. Et au fil des mois et des deux ou trois années ultérieures donc – entre 1985 … Lire plus

Mémoires, pages 35 à 37 / 311, par Dominique Capo

Il existe, au cours de sa vie, de rares périodes de pure félicité que rien ni quiconque ne vient entacher. Bien que les années 2002 – 2004 aient été parsemées de drames et de profonds déchirements dans ma famille – une fois encore, rien que pour les relater, il me faudrait y consacrer un long … Lire plus

Mémoires, pages 32 à 34 / 311, par Dominique Capo

Ma seule alternative a donc été de concentrer mon attention sur la devanture présentant les innombrables livres disponibles. Il y en avait de toutes sortes, comme c’est encore le cas dans n’importe quel supermarché digne de ce nom. Là, il s’agissait de Bandes dessinées. Mais, une fois encore, il n’était pas de ma prérogative d’en … Lire plus

Mémoires, pages 31 à 32 / 311, par Dominique Capo

L’enfant que j’étais a été terriblement frustré. Il était exceptionnel que je ne revienne sans rien chez nous. Cela peux ressembler à un caprice de gamin. C’en était effectivement un ; je ne le nie pas. Mais en rédigeant cette Chronique, mon intention est de montrer la réalité telle que je la vivais tout le long … Lire plus

Mémoires, pages 29 à 31 / 311, par Dominique Capo

Le meilleur moyen d’échapper à mes obligations a été de demander à pouvoir rejoindre le rayon des jouets ou des livres. Il était fréquent que mes grands-parents – mon grand-père surtout – me concédait l’achat d’un Lego, d’un Playmobil ou d’un roman de mon age. Ils m’allouaient une somme à ne pas dépasser. Je courais … Lire plus

Mémoires, pages 28 à 29 / 311, par Dominique Capo

Quoiqu’il en soit, il ne nous a jamais accompagné jamais aux courses. Il ne nous a jamais escorté dans n’importe quelle sortie familiale du reste. Il a été très rare que mon père vienne avec nous au cinéma ou pour se promener en ville. Étant un gros fumeur, il ne supportait pas les lieux où … Lire plus

Mémoires, pages 26 à 28 / 311, par Dominique Capo

Puis, je me suis résigné à reprendre le cours de mes lectures habituelles. Un pincement au cœur, je me suis replongé dans les textes de la Bibliothèque Rose, de la Bibliothèque Verte, etc. Pourtant, désormais, je leur trouvais moins de saveur. Je les sondais avec moins de ferveur et de passion. Quelque part dans mon … Lire plus

Mémoires, pages 23 à 25 / 311, par Dominique Capo

Le soir même, après avoir dîné, je me suis mis au lit vers 20h30, comme il était de coutume. Mes parents – ma mère surtout – estimaient que c’était l’heure la plus adéquate pour aller se coucher à un préadolescent de douze à treize ans. Je ne dis pas que je n’aurai pas préféré rester … Lire plus

Mémoires, pages 21 à 23 / 311, par Dominique Capo

Aujourd’hui, j’y suis davantage réceptif. Mais je suis toujours très sélectif en ce qui concerne les textes de Science-Fiction que j’apprécie. C’est la même chose pour la Fantasy, bien que j’y sois plus à l’aise en tant que lecteur. J’étais sur le point de quitter les lieux, insatisfait des publications que mes yeux venaient de … Lire plus

Mémoires, pages 20 à 21 / 311 par Dominique Capo

De fait, ma chambre a été un des premiers lieux à être plus ou moins complètement aménagé très tôt. Et ce recoin a fait parti de ces améliorations apportées par mon père dès notre arrivée. Et c’est une demi-douzaine d’étagères qu’il y a posé les unes au-dessus des autres. Ces étagères qui ont bientôt été … Lire plus

Mémoires, pages 18 à 20 / 311, par Dominique Capo

Je n’ai pas vu les choses sous cet angle, bien entendu. Ce qui était le plus important pour moi à ce moment là, c’est qu’ils puissent m’offrir le jeu dont j’avais envie. Je n’ai pas imaginé les implications familiales et les conflits latents que cette générosité plus ou moins calculée a engendré. J’étais loin de … Lire plus

Mémoires, pages 17 à 18 / 311, par Dominique Capo

En tout cas, autant j’étais triste, malheureux, blessé lorsque je me rendais au collège, autant mes relations avec mon père et ma mère étaient compliquées, chaotiques parfois du fait de la détérioration progressive des relations de l’un avec l’autre, autant j’étais heureux dans ma chambre. Je m’y sentais à l’abri des vicissitudes de l’extérieur, de … Lire plus