Qu’il m’ est navré de ne sonder les vieux halliers
Ni de pouvoir flâner marcher dans la luzerne,
Le breuil a su fleurir entre des espaliers
Que frissonne un sanglot en ma gorge si terne.
J’aimerais tant rôder au dessus du balcon
Pour mieux y percevoir le vol souple d’un sterne,
Mais la douleur advient sous le soleil fécond
Que frissonne un sanglot en ma gorge si terne.
À chaque heure du jour ruisselle mon désir,
Hélas cet espoir fond dénué sans plaisir
Que frissonne un sanglot en ma gorge si terne.
Quand irai je glaner cueillir l’ odeur des fleurs ?
De regret mon silence étouffe un flot de pleurs
Que frissonne un sanglot en ma gorge si terne.
©Mai 2018 Véronique henry |
joli sonnet en alexandrin. douce de sa lecture
bravos
Un fort beau texte et par sa forme, certes classique mais c’est difficile à réaliser, et par son fond qui colle si bien à ce printemps capricieux. Merci et bravo…