Souffles estivaux – David Frenkel

Les murmures de l’été

Pleine de sérénité

S’entendent à travers l’eau

S’écoulant près des bouleaux

 

Aux élégances sereines

La fontaine et sa sirène

Qui sculptent cette verdure

Équilibrent les bordures

 

Entourant les jardinets

Qui depuis potron-minet

Jusqu’à la nuit étoilée

Sont de paix auréolée

 

Lorsque le souffle estival

Amène le festival

Des émanations agrestes

Quand l’azur n’est pas en reste

 

Les susurrements des brises

Parmi les herbes en prise

Avec le chaud accablant

D’un été qui laisse en plan

 

Les nuages remplis d’eaux

Voulant s’offrir en cadeau

Aux étendues assoiffées

La brise comme une fée

 

Berce alors l’herbe asséchée

Avec ses mains alléchées

Elle semble leur souffler

La venue des pluies zélées

 

Les chuchotement diffus

Des amoureux à l’affût

D’une entière discrétion

Harmonisent les passions

 

Lors de la belle saison

Lorsque l’amour à foison

Conduit maints et maints amants

Aux étés des sentiments

 

David Frenkel

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David Frenkel

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Je me suis un jour juré de faire cohabiter sur une feuille blanche le verbe et son sujet. Le sujet se rebiffe souvent lorsque le verbe brasse du vent. Vers l’âge de cinquante-six ans, ma plume trépigna d’impatience, elle désirait voir si les deux, après entente et plus, enfanteraient en direct et en toutes circonstances un complément. Je la pris par la main et la promenai le long de mes pages, et en rebroussant souvent chemin. Le front en sueur, elle aperçut après des heures de marche le nouveau-né, la prose d’un écrivain que la vie avait malmené.

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Marie-Thérèse Vinoy
Membre
20 juin 2023 16 h 25 min

Vous nous donnez vraiment envie d’entrer en douceur dans cette saison estivale avec ces heptasyllabes. Toutefois, je n’ai pas compris le sens du deuxième vers : à quoi “pleine” se rapporte-t-il, “les murmures” étant masculin ?