Les murmures de l’été
Pleine de sérénité
S’entendent à travers l’eau
S’écoulant près des bouleaux
Aux élégances sereines
La fontaine et sa sirène
Qui sculptent cette verdure
Équilibrent les bordures
Entourant les jardinets
Qui depuis potron-minet
Jusqu’à la nuit étoilée
Sont de paix auréolée
Lorsque le souffle estival
Amène le festival
Des émanations agrestes
Quand l’azur n’est pas en reste
Les susurrements des brises
Parmi les herbes en prise
Avec le chaud accablant
D’un été qui laisse en plan
Les nuages remplis d’eaux
Voulant s’offrir en cadeau
Aux étendues assoiffées
La brise comme une fée
Berce alors l’herbe asséchée
Avec ses mains alléchées
Elle semble leur souffler
La venue des pluies zélées
Les chuchotement diffus
Des amoureux à l’affût
D’une entière discrétion
Harmonisent les passions
Lors de la belle saison
Lorsque l’amour à foison
Conduit maints et maints amants
Aux étés des sentiments
David Frenkel
Vous nous donnez vraiment envie d’entrer en douceur dans cette saison estivale avec ces heptasyllabes. Toutefois, je n’ai pas compris le sens du deuxième vers : à quoi “pleine” se rapporte-t-il, “les murmures” étant masculin ?