Je t’aimerai sous les platanes,
A l’ombre claire des étés,
Au grand soleil, parmi les blés,
Comme le font les paysannes.
Je t’aimerai, si tu le veux,
Dans des lits profonds et tranquilles,
Bien loin des rumeurs de ces villes,
Dans un calme majestueux.
Mais tu peux préférer encore
Les matins frais, aux volets clos,
Quand s’élèvent les chants d’oiseaux.
Je t’aimerai donc à l’aurore.
Si tu aimes la fin du jour,
Quand l’horizon se fait de feux
Et qu’il se reflète en tes yeux,
Alors je t’y ferai l’amour.
Que ce soit aux fleurs du printemps
Aux corolles écartelées,
A l’automne aux feuilles dorées,
A l’hiver de froid et de vents,
Je t’attends et tu peux venir
Et j’entends déjà dans l’allée
Les pas d’une marche espérée :
Est-ce un rêve ou un souvenir ?
de jolies promesses qu’il faudra tenir avec naturel
des octo qui chantent l’amour 😍
Un poème comme je les aime !
Avec des mots simples qui glissent à la lecture et qui développent de beaux clichés.
Merci pour ce doux partage Pierre.