Au large des côtes, les gréements aux longs courts se perdent dans une brume moirée. Les femmes assises au le bord de la cale contemplent l’océan qui emporte les réminiscences d’amours tant attendues s’éloignant dans le ballet d’une marée haute.
Dans un clair-obscur, la lune monte la garde. Je n’ai même pas vu les étoiles elles se sont figées dans ma mémoire le jour où tu as pris la mer comme on prend une maîtresse. Barbaresque que nul n’emprisonne te voilà pris dans ses filets. Ce jour là, le port était recouvert de brume Les lames de fond encerclaient le bateau les prunelles s’humectaient d’écumes les cœurs étaient aussi lourds que les ancres marines elles devenaient des Vagues à l’Âme en partance pour la mer d’Iroise. | Sous une tempête de force quatre les outrances des flots se sont déchaînées le sang de ses flibustiers qui sommeillaient ressurgissent, offrant vies et courages au capitaine du vaisseau.
Il n’y aura pas d’ affrontement battant naufrage pas sur cette barcasse ainsi en à décidé Poséidon. Les lames de fond aux cheveux de mucus caressent les carcasses des vaisseaux flibustiers qui pleurent des larmes de bois dormant depuis des mers et des mers.
Les mâts se dressent dans une illusion éphémère draguant poissons et coraux à venir. Les fous de bassan virevoltent dans un tourbillon moqueur la rumeur de la mer s’amplifie, un vent noroît se lève les voiles, aux plies dormant, nous offrent une valse dans un crépuscule incendiaire.
Barbaresque que nul emprisonne tu reviendras avec ta cargaison d’épices et de fretins m’offrant ta peau burinée et salé qui ne me fera pas oublié que tu lui appartiens. Mais ce n’est pas la mer à boire, je reviendrais encore et encore m’enivrer de ce vent en attendant ton retour… si Dieu le veut…..
©2018 Anne cailloux |
Une forme de poésie bien maitrisée!
De forctes images qui donnent et suggèrent cette ivresse de la mer!
Merci Anne!
Adrien.
Merci Anne pour ce moment de mer
j’aime beaucoup, jolie plume marine
Olivier
merci a vous
Bravo Anne je retiens la dernière strophe portant la vibration de l’espoir,
Barbaresque que nul emprisonne
tu reviendras avec ta cargaison d’épices et de fretins
m’offrant ta peau burinée et salé
qui ne me fera pas oublié que tu lui appartiens.
Mais ce n’est pas la mer à boire, je reviendrais
encore et encore m’enivrer de ce vent
en attendant ton retour…
si Dieu le veut…..
Superbe poème qui met le coeur amoureux en rival avec la mer séduisant le marin le bien-aimé, j’ai délecté ma touchante lecture Anne
Douce soirée
Mes amitiés
Fattoum.
Merci de vos mots Fattoum.
Amitié
Anne