Tu m’as prise par la main,
Pour me faire voir demain,
Moi qui ne pensais qu’à moi,
Et pas assez à toi.
¤
Toi, tu voulais un véritable amour,
Avec des mots tendres tous les jours,
Je n’ai pas su te les dire,
Ils n’ont jamais voulu sortir.
¤
Et pourtant je t’aimais,
Oui, je t’aimais plus que tout,
D’un amour aveugle,
Que même un aveugle
Aurait pu voir.
¤
Et pourtant tu n’es plus là,
Et maintenant je me dis,
Que la vie est trop injuste, pourquoi ?
J’ai pleuré, oui beaucoup pleuré,
Je me suis vraiment aperçu,
A quel point je t’aimais.
¤
Je m’en suis même voulu :
J’aurai aimé pouvoir te le dire,
Cela aurait pu t’empêcher de mourir,
La vie est trop cruelle,
Pour séparer ceux qui s’aiment.
¤
Je ne te l’ai pas dit vraiment,
Je le sais et je le regrette,
Mais te l’ai-je pas prouver pourtant.
¤
Les mots sont de mégots que l’on jette :
Pour moi ils ne traduisaient rien,
Jusqu’à aujourd’hui,
Pour notre amour qui prend fin.
La vie est naturellement une vallée de larmes. Elle est aussi une vallée de roses.
Tu es dans la même inspiration que Jean d’Ormesson. Et tu vas toi aussi inspirer d’autres plumes…