La chair ne m’attise plus comme avant
Les jours me semblent plus longs qu’ils ne le sont
Le soleil s’embourbe dans les ténèbres
Les changements s’apparentent, plus rien ne diffère.
Je ne m’écoute plus parler d’autrui.
À ces rêves que vous avez détruits
J’ai le goût de transcendance
Et le dédain de l’éminence.
Accoudé sur des flots enrhumés
Je dandine sur de faux espoirs.
Endigué par le désespoir
Je n’ai plus de légitimité.
Aurais-je perdu ce cap enivré
Qui jadis me servait de gouvernail ?
La mer m’aurait-elle enfin semoncée ?
1979
J'habite au Québec, à Montréal plus précisément.J'ai découvert à l'âge de 15 ans mon amour des lettres. À la bibliothèque du lycée, j'ai d'abord dévorer les bouquins avant de fignoler ma plume. J'ai aussi depuis comme vous le constaterez fait mon chemin dans cette vie empruntée aux aléas des caprices qui en contrôlent l'existence. Certes j'épluche les lettres tant bien que mal et tant pis, cela me convient parfaitement. Alors me voici sans fioritures et dans mes expressions les plus simples. Voilà donc ma description du fouillis par lequel chacun d'entre nous s'abandonne inéluctablement.
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Un belle vison de l’évolution… d’une vie qui vaut pour les deux côtés du monde. Merci & bravo
J’était sur une drôle de mer.
À cette époque je ne faisait pas dans la dentelle, pas plus qu’aujourd’hui d’ailleurs.