Étendu sur le gazon
Doux et Moelleux,
Je contemple l’horizon
Disparaître des cieux.
J’admire des constellations éclatantes,
Et d’autres, un peu moins brillantes,
Ainsi que quelques étoiles filantes
En écoutant celles qui chantent.
Je me sens perdu, soudain,
Dans l’inquiétante immensité du firmament,
Dans cet univers mystérieux, si grandioses
A la poursuite chimérique de demain.
Je vais d’étoiles en étoiles,
Poursuivi, inlassablement, par ma tristesse
Qui, bien trop souvent, atteste
De la morosité de mes yeux recouverts par un voile.
Tout au bout de cette nuit,
Alors même que tout sera fini,
Je sais qu’il m’arrivera de pleurer
Et de regretter, à jamais, mon passé.
Gilles Dieny