Quand le délicat voile de la nuit, se tend, quand les étoiles se font belles, quand votre âme s’échappe pour accrocher sa pure pensée, le corps frémit, vos yeux contemplent alors l’immensité de l’oeuvre inachevée.
Une étoile filante, me salue, moi le petit grain de quartz, le doux rêveur, fils des étoiles ou allumeur de réverbères.
Tout scintille, tout vibre et se répand à l’infini, les yeux se perdent en un océan sans rivages et sans temps, mystérieuse symphonie cosmique, rêve éveillé à notre si infime perception de la grande conscience.
L’humanité s’impose devant si grande harmonie, force et beauté; ce qui est en haut serait-il aussi beau que ce qui est en bas ? l’âme sensible et attentive cherche la hauteur, mais le corps la retient, fil d’argent, souffle éphémère…
Tout l’être se mélange à la nuit des magiciens, magnificences, insondables ressentis, questions sans réponse.
Quand tout s’immobilise, quand tout se fond dans le creuset des mondes, quand tout se sublime et que le sang bouillonne d’émotions indicibles, que cherchons-nous ?, si ce n’est l’immortalité, la porte des infinis, les horizons abolis, la grande pensée universelle, le secret des mondes, la grande sagesse qui guide doucement et sans bruit nos âmes et nos vies dans les lumières insondables de notre devenir.
Marc de st Point.