Légère comme l’air, la plume enfin libérée
S’envole loin de l’emprise d’un vil oreiller.
Au dehors, un vieux chat roux baroude et rôde
Alors que sous les cris des vents les roches s’érodent.
Disparues dans les méandres du temps qui passe,
Égarées dans un vaste désert sentimental,
Périssant tel l’oiseau dans sa cage de métal,
Perdues, les pensés fugaces de l’esprit s’effacent.
Où es-tu parti ? Toi qui Jadis étais là.
Tu pensais des mots doux pour panser mes maux durs.
As-tu succombé à la mort sûre d’une morsure ?
Ou de cette douce folie étais-tu las ?
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©Kevin Casimir – 13/08/2018
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C’est sur, c’est un bien beau texte et vous avez eu la chance qu’il soit publié deux fois … double plaisir pour moi … :)