Passiflore
l’évanouie des négoces
sa grâce célère
passant les centiares s’anonymisant
une tératologie de pervenche
ne sait croître en la roseur immaculée qui nuage
l’escale herbue
ne corrompt d’aucun grappillage
son cinétique gobelin de clair-obscur
la soif n’a pas d’empire
sur les réfléchissements scintillorhéiques
outre-ouranocardie la fortune des pas
à en étoiler l’agenouilloir
où perdre l’exigu des cueillaisons
à travers la limpidité du souffrir
promesse de la chair au retombé de la gaze
les pistils noient leurs clous dans la poussière anémophile
et le tremblé des feuilles graffigne le silence
.
©Leukaima Poetik – 15/08/2018