Partir – Sériel Bocciarelli

PARTIR…

Tristis est mare Neapolis

Terne subsistance de terres fluviales bravées d’écumes ravivantes
Qui réfractez les ravines serpentant le front des rêves brutalisés

Dans vos flots le vagabond des rivages trébuche
Accroché à vos sans-fins crénelés de sa dévote espérance.

Songe des frontières écumées

Hommes de bruit !
Tonitruante luisance de voix stériles panifiées d’orgueil et de désespoir !
Corps ivres d’étoiles et de sommets confus qui rampez les degrés insensibles de la nuit spirale,
pourquoi errez-vous dans la fosse des nuages stalactiques et vous nourrissez-vous d’échos de Lune infranchissables ?

Envol aléatoire

Pour survivre
Toujours
Au plus loin de soi.

Passage de soi à soi
Distance de soi à la Lune.

Écart incontrôlable
Pour les yeux brillants de l’attente dissonante
De partir
Par-delà la Lune frontalière.

Sauvegardes Poèmes

Sauvegardes Poèmes (6)

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