Orphelin de souvenir – Aldrick Le Mat

 

 

De mémoires et de cheveux chenus,

Que l’Histoire teinte de vécu

Un veuf, du cœur jusqu’à l’âme

Ne puisse plus se souvenir

Ni d’une voix, ni d’une femme.

La mésange, ô vol de l’espoir

Voit-il une imagination?

Fervent de la dite dévotion

Le veuf à qui le désespoir

S’est uni à toutes les émotions.

Il a sied, la chaise à bascule,

La barque des songes lointains.

Ô vague, vagues jeux enfantins

Que la Mémoire bouscule

À l’aube du crépuscule.

Ô souvenirs enracinés,

De l’arbre défeuillé du temps.

Cette forêt vue de l’étang

N’est plus que Terre calcinée,

De poussière, d’anciens printemps.

Et donc, dans le puits de l’esprit

Se meurt un sceau anamnèse.

D’eau neuve, de chimères au pourpris.

Soit-il un morceau d’amnésie

Aux rappels de la genèse.

 

© Aldrick LM. – 03/02/2018

 

 

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Invité
4 février 2018 0 h 41 min

Ô vague, vagues jeux enfantins

Que la Mémoire bouscule

À l’aube du crépuscule.

Ô souvenirs enracinés,

De l’arbre défeuillé du temps.

Cette forêt vue de l’étang

Très beau et captivant, j’ai adoré les magiques images dans ce poème, bravo mon ami
Douce nuit Aldrick
Amitiés
Fattoum.