J’ai élevé trois enfants
Je les ai guidés dans ce qu’ils font
J’ai rempli d’amour leur fond
Je leur ai permis de choisir
Ce qui leur fait plaisir
Non ce que mon égo désire
Je les ai laissés forger leur personnalité
Je les ai nourris de vérité
Je leur ai démontré comment respecter
Le voyage est trop court
Autant verser tant d’amour
Laisser derrière senteur de rose douceur d’velours
C’est vrai il y a des choses innées
Mais je les ai encouragés à partager et donner
À compatir et surtout pardonner
J’ai donné l’exemple, je respecte ma mère
Un enfant mémorise tout, tout parent espère
Voir se refléter sur son enfant ses lumières
J’étais leur cuisinière leur professeur
Leur femme de ménage leur docteur
Leur chauffeur leur amie leur repère vers le meilleur
Le voyage est trop court
Autant verser tant d’amour
Laisser derrière senteur de rose douceur d’velours
Je n’ai pas cessé de verser dans leur profondeur
La chaleur qui fait fondre la froideur
Pour que leur jardin intérieur brille de splendeur
Mon arme était douceur et non les terrifier
Était tendresse pour purifier pour fortifier
Battre un enfant je ne peux jamais le glorifier
La confiance jamais ne se gagne par la peur
Mais par la pureté d’un cœur et sa grandeur
Par la justice par l’écoute et toutes les valeurs
Le voyage est trop court
Autant verser tant d’amour
Laisser derrière senteur de rose douceur d’velours
Normal aux bêtises il y a eu des punitions
Mais jamais je ne leur ai infligé humiliation
Et je suis plus que fière de leur éducation
Fière de mes deux princes et ma princesse
Ils sont pleins de gentillesse et de politesse
De sagesse de respect de savoir vivre et finesse
Ma princesse mon bijou mon diamant
A dépassé largement sa maman
Elle était la vérité qui jamais ne ment
Le voyage est trop court
Autant verser tant d’amour
Laisser derrière senteur de rose douceur d’velours
Ma fille est une gemme
Bonté et beauté suprême
Son cœur pardonne et aime
Ô ma EMNA mon émeraude
Si tu savais comment ma fort douce ode
On veut l’mettre dans l’code des fraudes
Ô ma EMNA mon saphir
Si tu savais combien ta maman pleure, soupire
Tu n’es plus là, comment alors ne pas souffrir ?
Le voyage est trop court
Autant verser tant d’amour
Laisser derrière senteur de rose douceur d’velours
La fierté qu’elle a, en pensant à celle qui l’a mise au monde, n’a d’égale que la fierté de sa mère à son égard ! Bravo à toutes les deux, vivantes dans deux mondes, mais vivantes parce que les anges ne meurent pas !