Toujours, longtemps
Le palpitant entend
Il n’est jamais sourd
Car il est plein d’amour
Même trempé d’pleurs
Il ressent les fleurs
Il voit les belles couleurs
Il hurle crie mais aime
Il écrit vers et poèmes
Il répond à sa manière
Aux appels fort sincères
Il a besoin de se souler de vers
Sa douleur est trop sévère
Cœur écrit toujours
Mais ne partage pas tous les jours
Il préfère s’éloigner
Pour vous épargner
D’l’regarder saigner
Le chagrin l’a profondément gagné
Sourire avec plaisir il l’offre
Peine avec force il la coffre
Mais plume l’entend gémir
Et écrire arrive un peu à calmer
Cœur évite la planète des poètes
Pour ne pas y verser ses tristes épithètes
Il désire l’arroser de mots de fête
Et quand un autre cœur l’appète
Il se manifeste avec ce qu’il est vraiment
Avec tout l’amour qui vêt ses sentiments
Avec sa tristesse profonde
Avec larmes qui l’inondent
Il ressort un écrit du coffret
Un écrit très triste mais vrai
C’est la voix du cœur
Qui dessine la voie du cœur
C’est le chemin
Qui fait de votre vulnérabilité
Une grande force
Puisque les faux- semblants
Semblant faux
Ils ne peuvent plus exister
Merci, Ilef, pour le retour parmi tes amis qui comprennent ta douleur et t’ont toujours dans leur cœur !