J‘écris sous le silence dans un huit clos
Toutes les douleurs que je n’ai jamais convoitées
ces tourments, ces rêves sans fin
qui habillent ma prose
en écorchant mon cœur
Mon esprit est craquelé de ses souvenirs
de ses rêves au long court
de ses rires emportés par le vent
de ses mots qui traversent mon corps
de part en part
de ce temps assassiné, qui passe sans lui
qui se referme sous les réminiscences
de ses baisers en escadrilles.
Dans un silence de cathédrale
ses mains passaient sur mes hanches
attestant une soie sauvage
ma jupe mourrait entre ses mains
dans un bruissement qui fourvoyait nos sens
Ses insolences étaient comme des évidences
il arpentait mes jours de pensées friponnes
il parcourait mes nuits d’un amour sans bruit
Je ne verserai pas de larmes
pour combler la prospérité
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j’abandonne ma raison et mon chagrin
aux éphémérides de mon grimoire
Je ne me laisserai pas emportée
par une prose écorchée.
En ce jour, j’entends sans cesse ses murmures
ses mots d’amour
ses rires d’une sensualité insolante
qui dévergondent toutes les saintes du paradis
Je resterai mes yeux dans ses cieux
remerciant la vie
de m’avoir offert ces instants
avec le sentiment de ressentir encore
son souffle sur ma nuque.
Il est mon immortel.
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©Anne Cailloux – 03/07/2018
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Superbe et émouvant texte bravo Anne.
Superbe de sensualité et de force comme d profondeur. Un magnifique texte, Anne. Bravo.
Très joli poème rempli de l’émotion…d’un passé toquant à votre porte
de ses belles pages ….
amicalement
oli