Mon amie la nature
Mon amie la nature,
Elle me joue une belle mélodie,
Elle me berce dans une magique symphonie,
Où les oiseaux font leurs divins nids.
Les pailles se plaisent de construire,
Les nids des oiseaux migrateurs,
Le fleuve coule en chantant la beauté exquise,
D’une nature cerise où je marche la tête haute.
Mon amie la nature,
Ses couleurs et ses saveurs embaument,
Mon cœur amoureux d’une plénitude magnifique,
La musique des vagues de la mer traverse
Les champs de mes rêves baladeurs.
La lueur du soleil embellit mon visage sauvage.
La nuit la sirène me chante au bord de la mer,
La magie de la profondeur d’un océan
Où les arbres jouent avec les petits poissons
Grandissant dans la sérénité les habitants
De la mer prient pour nous les humains
Ils ont besoin de nos intentions,
Et de nos reconnaissances.
Le musicien se refuge
Il va à la compagnie
D’une plage merveilleuse
Où l’inspiration est généreuse.
Mon amie la nature,
Me confie ses souffrances
Et ses gémissements
Car les humains lui jettent au visage,
Des saletés les gens veulent être régis
Par des lois qui organisent leurs comportements
Et leurs vies, et ils refusent souvent d’être des législateurs
D’eux-mêmes
© Fattoum Abidi 28.8.2016
Le côté bucolique de ton poème, chère amie, charme et saisit le lecteur : c’est un peu l’autre face de Fattoum, la battante, la militante qui demeure sensible à la terre, à la mer, à la nature et qui tente de rappeler à notre génération partante, le concept de développement durable : quelle terre allons-nous laisser à nos enfants pour qu’ils puissent y vivre sereinement ? Merci, chère amie, pour ce cri du coeur remarquable !