” Mère, voici ta petite fille ”
Un bonheur
Arraché de ses yeux
Mais non de son cœur
Avant son départ vers les cieux
Il s’agit d’une mère
Que la vie a malmenée
A qui des martyrs amers
Ont été infligés
Une mère aimée
De tous ses prochains
Son affection est enviée
Et par les déchus et par les Saints
Son rêve le plus cher
Était de tenir dans ses bras,
Ce qui à jamais lui aurait rendu fière,
L’enfant de sa bonne foi
Un enfant dont elle a tant rêvé
Qui serait cynique
Et qui aurait été engendré
Par sa fille unique
A quelques jours
De linespérable
S’est arrêté le cours
De sa vie incroyable
Mère trépassée,
Fille inconsolable,
Mort provoquée
Par une nièce haïssable
L’enfant est née
C’est une petite fille
La grand-mère l’aurait aimée
Plus que sa propre fille
Allandy, l’érudit du temps
Flot d’émotions. Texte touchant et profond. Merci, Alland, pour ce partage.