De grands-mères j’en étais bannie
J’empruntais celles de mes amies
L’une appartenait à l’enfance
Et l’autre à l’adolescence.
Celle de mon enfance
Avait une chevelure blanche
Qui encadrait son visage fané
Encore beau malgré les années.
Elle était douce et pleine de beauté
Elle était toute bonté
Rien de méchant ne venait d’elle
Elle n’était pas une rebelle.
Que de tartines elle nous a données
À quatre heures, l’heure du goûter,
À Jacqueline et à moi
Je me le rappelle encore avec émoi.
Et les années ont passé
Elles ont détruit sa santé
Dans une maison elle est partie
Et mon enfance fut accomplie.
©B Laroze
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