Du soleil au zénith l’infrangible parcours,
Écho du sort humain, j’aime la métaphore
Fatale horriblement puisque à la fin toujours,
Aussi brillant fut-il, un ponant le dévore.
Il nous semble, cirons, éclairant nos entours,
Énorme, au cœur posé des éthers qu’il décore,
Niant, derrière lui, ces infinis labours
Tracés par le néant et que l’esprit abhorre.
Car nous devons de croire être une immensité
Ce leurre minuscule à notre cécité.
Éblouissant pour nous, dans l’insondable abîme
Cet astre fourvoyé ridiculement n’est,
Au sein de tout ce noir, qu’une lueur infime
Dans l’impensable nuit dont toute chose naît.
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© 2018 “Trip mogigraphique” – KiE – ISBN : 979-10-326-1055-8
Merci, pour ce partage intéressant et utile !