Une question se pose, revient à tout instant
Se peut-il que je rêve, en est-il autrement
Est-ce hallucination, ou doux émerveillement
Ce jardin verdoyant, aux fleurs éclatantes
Dans lequel je promène un regard de poète
Et ce tapis perlé de pure rosée troublante
Ces papillons qui tournent au dessus de ma tête
Toutes ces coccinelles, ces Bêtes à Bon Dieu
Enjolivant la vie, redonnant de l’espoir
Se déplaçant gaiement et volant jusqu’aux cieux
Adorables coquelicots, messagères du soir
Cette douce musique goûtée par mes oreilles
Ces paroles de jouvence chantées par des nymphes
Cette tendresse infinie, à nulle autre pareille
Mon âme ne cherchant ni gloire, ni triomphe
J’ai là, un don du ciel venu pour adoucir
Une sortie de vie pour reprendre la vie
Un printemps s’annonce ô mon Dieu, quel plaisir
De vivre au milieu des fleurs, envié mais ravi
Se peut-il qu’un printemps puisse chasser l’automne
Je me pose la question, au crépuscule de la vie
Brahim. B
Toutes ces coccinelles, ces Bêtes à Bon Dieu
Enjolivant la vie, redonnant de l’espoir
Se déplaçant gaiement et volant jusqu’aux cieux
Adorables coquelicots, messagères du soir