Nous sommes toutes et tous différents La classification n’est pas aisée, Mais pour ce qui est des indifférents Toutes et tous dans le même panier. L’indifférence n’est qu’une posture Ou le fruit d’une injustice cachée. La timidité est souvent son augure, Ou la douleur d’un lointain passé. L’indifférence broie les cœurs Le sien et celui des proches, Peu d’amour, peu de bonheur Plus rien qui accroche. Il y a ceux qui la maudissent, Chez eux elle est inconnue Mais dans la rue elle se glisse Un homme tombe, personne ne l’a vu. On montre du doigt une réalité Qui est le reflet maladif de soi La Création s’imprègne de nos pensées Et par son miroir nous les renvoie. La banquise fond ; qu’est-ce qu’on peut faire ? Les forêts sont dévastées, qu’est-ce qu’on peut dire ? Les banquiers sont satisfaits de leurs affaires, Par milliers, les affamés continuent de périr, A l’école les enfants jouent avec la mort, Les infirmières s’exténuent contre elle, Éleveurs et agriculteurs sont au bord De la dépression et de la faillite mortelle. Loin de tout, les factions repoussent vers la mer Des peuplades qui échouent à nos frontières. Qui se soucie de tout ça, où sont les responsables ? Ils sont derrière leurs hommes de paille, On ne peut les atteindre, mais on vous rapportera Non ! Point de faute, c’est le système qui veut ça. De tout ce qui vient d’être dit Les journalistes en feront l’écho, Que chacun portera à l’entropie En amplifiant la théorie du chaos. Ne regardons plus la télévision Fuyons les kiosques à journaux En démystifiant les illusions Créons un monde nouveau. Sans les moteurs du stress et de la peur Ils ne peuvent plus vous manipuler. Voyez maintenant dans le panier Celles et ceux qui vont grouiller. Parmi eux une voix s’élève ainsi que l’index, « Mes amis ne vous laissez pas démolir, Leur vertu est fragile et ne peut aboutir, Personne n’aime la vertu autant que le sexe. Les enfantements vont perdurer, Les puristes disparaitront en terre, Notre travail n’est pas terminé, L’indifférence est notre meilleur salaire. »
Pensée poétique extraite du recueil “Puissance de l’Amour Lumière”
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oui, que peut-on faire contre tout ça ?