Là-bas, en mer, où le ciel plonge ses racines,
Il naît une ligne, le lit de l’horizon :
L’air et l’eau, l’immense et l’infini, s’y fascinent
Et s’épousent jusqu’à nous donner leur diapason…
C’est là qu’ils enfantent l’espoir qui déracine :
Tropiques austraux qui orneront nos blasons
Et terres équinoxiales, inconnues, assassines,
Mais riches d’ors, d’épices et d’ivoire à foison.
C’est là qu’ils donnent vie à ces vents qui buccinent,
Aux lames qui naufragent et aux conjugaisons
Complexes et complices de leurs colères oursines.
Aussi l’homme fixe la ligne d’horizon,
Quand Phœbus calcine, quand l’averse vacccine,
Là-bas, en mer, où le ciel plonge ses racines…
© Christian Satgé – janvier 2012
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Magnifique, quand le ciel et la mer se confondent dans le bleu ,la ligne disparaît comme par magie et nous pouvons rêver.Bon dimanche Christian.
Christian ! très belle description poétique pour caresser cette ligne d ‘HORIZON ! Agréable lecture ! annie viti
La ligne d’horizon… La mer épouse le ciel pour la plus belle des
parades, merci de nous faire partager votre ligne horizon Philippe.
Amitiés
Anne
Bravo Christian bel hommage à la mer en beau et captivant sonnet j’ai adoré ma lecture.,
Aussi l’homme fixe la ligne d’horizon,
Quand Phœbus calcine, quand l’averse vacccine,
Là-bas, en mer, où le ciel plonge ses racines…
Agréable soirée mon ami
Amitiés
Fattoum.