Ma grand-mère, tragique hollywoodienne née dans les bordels de Chicago, était restée cette lady séductrice au regard supplicié qui fit trembler le monde.
Ni l’ombre de la chaise électrique , ni les pires bandits d’Amérique n’ont eu raison de sa vie agitée.
Elle avait délaissé mon grand-père pour des amours libres de sexe sur fond de rumeurs maffieuses.
Il paraissait même qu’elle fut la maîtresse d’Al Capone.Autant dire cette femme avait du caractère.
Aujourd’hui , mal emprunt mais toujours bien aimée elle fixait le temps , ces années frondeuses ou libre et rebelle elle avait choisit sa vie.
Un soir , un Bloody Mary posé sur son bureau, elle écrivit de sa main cachée sur un papier qu’elle avait plié derrière mon dos et enfermé dans un coffre. Un autre soir elle fit la même chose , un petit papier rose qu’elle avait prit bien soin aussi de plier et de cacher.
Les semaines passaient et c’était devenu une habitude , comme le rituel obsessionnel d’une personne qui ne voulait ni montrer ni oublier.
Alors ,non sans remord, une après midi ou elle se reposait dans le salon j‘entrepris d’ouvrir le coffret et doucement comme un enfant qui ne voulait pas se faire surprendre je tournais la clef.
À l’intérieur il n’y avait que des petits papiers roses , des dizaines et des dizaines de papiers pliés de la même façon , étrange mais précise.
Il était écrit en lettres capitales sur chaque petit papier rose la même chose :
“Rose Tullier , née le 9 décembre 1875 à Azazga”
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