Les Larmes – Fouzia El Mellah

En joie ou en peine
C’est l’œil qui est la scène
Du cœur heureux ou en gêne
La voix, elle, n’est que leur sirène

Alors, un œil qui brille de larmes
Désigne un cœur en marasme
Meurtri, mais reste calme
Malgré qu’il crame

De maux entassés
De brutalités endossées
Ou des remords du passé
Qui l’ont tourmenté et angoissé

Il suffit d’un propos, mal placé
Où d’un front un peu froncé
Qu’il se dilate, se rétrécie
Se serre et durcit

Il veut se forcer
A montrer ce qui l’a blessé
Mais dur le coup qui l’a terrassé
Un mal profond qu’il ne peut évincer

Alors gare ! À ce qu’on peut avancer
Attention évitons de le froisser
Le rassurer, et le bercer
Ne sera pas assez

Les mots à placer
Sont triés et bien classés
Etre doué pour les lui passer
Afin de l’aider à se décompresser

Et expliquer tout ce qui l’a offensé
Ou attristé, peiné et courroucé
Puis en cris laisse verser
Les larmes entassées

Fouzia

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1 Commentaire
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Invité
1 juin 2017 3 h 53 min

Bravos, votre poème se parcourt sans encombre
Et mérite relecture pour méditer !