Les labyrinthes de l’âme
Dans les méandres inextricables de l’âme,
La mémoire déambule d’un pas imparfait,
Des souvenirs creux surgissent des bras de Morphée,
Et Cerbère volant Eurydice à Orphée.
Affolée, parcourant l’Erèbe, traquant l’infâme
La mémoire déambule d’un pas imparfait.
Des horribles profondeurs où sinuait le Styx,
Elle s’arme de bravoure, parée d’onyx
Dans l’Enfer, raison et déraison se mixent
Errance dans les dédales d’un labyrinthe parfait.
Des horribles profondeurs où sinuait le Styx,
Irriguant très froidement une nuit humide,
L’humble cœur, naguère généreux et timide,
Se mue en cet enfer bouillonnant, insipide
Les soubresauts de l’âme n’ont plus d’attache fixe.
©06/01/2015 Abdellatif BHIRI. Maroc