Mise sous pression,
J’avais dû renvoyer,
Sans explications,
L’homme dévoué,
Servant mes intérêts.
C‘était la jalousie
Et les commentaires,
Sans plus de poésie,
J’ai dû m’y soustraire,
Je me sentais perdue.
La chambre du jardin
Etait son domaine,
Je trouvais le matin,
Pain et madeleines,
Pour petit déjeuner.
A double tour fermée
Pendant des semaines,
Il a fallu m’armer
Pour ouvrir moi-même,
La clé était brisée.
Ô ! stupéfaction !
Des centaines d’oeufs blancs,
En putréfaction ?
Prêts d’éclore pourtant,
On les poussait dehors.
Je pensais qu’en faire ?
C’est le fait du hasard,
Ils étaient par terre,
Mais de nombreux lézards,
Tous les avalèrent.
Des fourmis géantes
Avaient pondu ces oeufs,
Des pensées troublantes …
Je fermais les yeux,
Des images d’horreur !
La porte ouverte
Le restera, ainsi
Que cette fenêtre,
Aussi, plus de soucis !
Ce ne fût pas le cas.
Je m’étais reprise,
Revenant inspecter,
J’ai eu la surprise,
La porte suspectée
Abritait des ailes !
Des dizaines, pas moins,
De papillons de nuit
Etaient blottis en coin
De porte, sans bruit !
J’eus un nouveau sursaut.
Je n’avais plus pensé
Qu’ils pullulent partout
Que ce n’est pas sensé,
Ni évident pour nous,
L’envers des pays chauds.
©Simone Gibert
Beau, sensible et profond texte bravo Simone
Douce soirée
Mes amitiés
Fattoum.
Deux personnes ont eu l’amabilité d’aimer ce texte, je les remercie.