Mourir écorché vif, dans la force de l’âge
Au hasard en public Je, s’abandonne et fuit,
Mourir à hauteur des avaloirs, mourir
Indigne, la tête en bas, de la pierre son égal.
Sur son ombre toujours on marche
Les yeux battent des paupières
Mais sur lui glisse du ciel à la terre
Là où le regard ne porte pas.
Rejeté, non reconnu Je, sombre inquiet
Et promenant sur la nuit la clarté de ses yeux
Meurt intime au recoin des absides
Ou parfait sur la grille des gazons.
Voyageurs ténébreux, écorchés vifs,
Sommes-nous de ces iles sur cette terre
Pour y souffrir notre misère ?
Merci Natroun, quoique votre appréciation me laisse un peu songeur, quant aux termes choisis,
mais l’important est que vous l’ayez apprécié…merci encore.
très joli texte , j’aime beaucoup : élégant, sombre à souhait et avec une interrogation pleine d’espoirs…