Est-ce à Baudelaire que je dois ce goût des vers
Ou aux alcools d’Apollinaire, moi je m’y perds
Alors qu’au petit matin, oui, c’est bien à jeun
Que je m’évade d’un rien au son d’un serin
Aurais-je été plus sage sous ta plume Ronsard
Cultivant plus d’une page à la fleur de mon âge
Moins libertine sous les doigts de Lamartine
Frôlant la mutine à l’heure des Matines
Sans doute un fardeau pour Verlaine et Rimbaud
Fusse-t-il si beau ou si ivre ce grand bateau
Mais bien mieux armée pour les yeux de Mallarmé
Semblant moins apeurée mais en rien libérée
Mais de Musset la muse, sans autre excuse
De ses douces nuits j’en veux et j’en abuse
Dure pour Villon mais tendre avec Aragon
A en perdre la raison en toutes saisons
Et même si Hugo me surveille de bien trop haut
Demain, dès l’aube, moi, je soignerai mes mots
Bonjour merci Martine très beau poème en hommage aux grands poètes français qui nous ont inspirés largement et la belle poésie continue dans nos vers inédits excellente journée
mes amitiés
Fattoum.
je ne sais si dans les prés de Paul Fort vous avez rattrapé le bonheur, mais de Prévert vous avez trouvé les vers… bravo Martine !
De la grande poésie Fattoum ! C’est tout simplement sublime, une fois encore… Merci de me régaler. Et je ne parle qu’en mon nom…
Bien à toi.
Laurence