
Oh les feuilles qui tombaient comme des humains en parachutes, au fil de l’air
Oh adieu petit chat qui me donnas ta patte, garde ta féconde curiosité,
qu’elle te conduise au Royaume des Sages,
Oh bonjour Jésus qui fais sur moi Ton travail,
et que j’aime plus fort que l’Automne,
Oh, comme l’Automne me pénètre de son dialecte auquel je ne comprends rien,
mais que j’aime presque autant que Jésus, Philippe et Hadrien,
Oh papa, dans quel univers te couches-tu,
et te réveilles-tu dans la même espérance d’un univers pour toi,
où est banni le regard d’autrui ?
Oh et moi si joueuse en fin de compte,
je suis pas à pas le chemin que Tu me places entre les mains,
Christ en Croix que tu étais,
Toi qui connus la paix de l’âme de Ta partie humaine,
Toi qui sus après Ta prière que Tes sensations antérieures disaient vrai au coeur de Ton Cœur,
Toi qui étais le Porteur d’un message entre l’homme et le Divin.
Le passé rejoint le présent en une fantastique féerie, un embrassement de la bougie originelle.
Que s’accomplisse Ton travail d’Amour, Christ des dénouements.
Dieu n’a plus qu’à faire une halte dans le mouvement agissant du temps.
Dieu sait faire tomber les feuilles en Automne.
Magnifique poème mystique conjuguant le chute des fleurs et le don d’amour du créateur.
Tu es divinement inspirée chère Sarah !