Le vent, – Jonathan Bougouin

Il est imperceptible,

il est insaisissable,

D’une légèreté divine,

Toujours infatigable

Un instant rafraîchissant,

L’autre profondément glaçant.

Toutes les créatures,

Chacune dans leur posture se laisse caresser.

De leurs extrémités s’échappe-t-un bruissement,

L’expression du plaisir de quelques étirements.

Mais il revint en force en prenant de l’élan,

Faisant craquer les uns et les autres tremblant.

Ils furent épouvanté de le voir la gisant, 

un des leurs couché dans un dernier soupir,

A moitié arraché, il n’avait que cent ans.

Sans même se retourner, il partis en sifflant,

D’une bourrasque orgueilleuse

disant je suis le vent.

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