Le Théorème de la brûlure – Basile Béranger Chaleil

Au fin fond du sommeil
l’ère du Temps perdu
Parcours les cœurs éphémères
A la recherche de l’Absolu.

Le parcours du Soleil
A l’étincelle de cette vertu,
Apporte phobies amères
A nos rêves éperdus.

Pourquoi à l’insistance lutter
A la découverte de la Vie ?
Elle qui à l’Orée se refuse
Partant à la chasse évanouie.

L’espérance tordue née
Cherche les jours tapis
Du bonheur qui amuse
Avant qu’il ne divise.

Les images mensongères
Qui râlent et nous éloignent,
Refusant tous nos reproches
S’évadent, vont et viennent.

Rien ne s’explique aux mères
Celles qui râlent et nous grognent,
Parties loin des rêves moches
Aux idées hybrides et miennes.

Les gouffres gris et humides
Dilapident nos espérances
Aux rythmes noirs du partir
Cherchant nos vies d’errance.

Bonheurs, Amours, restés lucides
Face aux espoirs déments
Qu’on peut voir venir
Lors de nos tristes instants.

Le rêve de la Vie, de l’Amour
Demeure mais n’existe pas.
Nous suivons nos détours
A la recherche de notre trépas.

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©Basile Béranger Chaleil

Le 15 décembre 2015

 

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