Voici le Crépuscule pliant sa grande page,
Le jour désormais, ne fait plus partie de l’instant
Que d’âmes ne le verront pas se joindre à leur âge !
Abandonnent leur chair aux misérables profitants
Tout vivant a sa mort prochaine inscrite
S’en va allonger, avec un rien dans la main
Seule monnaie, sans usure les bonnes actions écrites
Qu’on soit blanc, noir, un grand ou un nain
Inerte le corps à la terre, hélas retourne
La richesse, entre les héritiers se partage
Ton conjoint prendra une personne moins que son âge
Quant à toi de ta vie sur terre tu répondras
Tout sage, de son geste auguste jette semence,
Aux éternels sillons, baignés de lumière
Espoir, que Dieu l’accueille avec sa clémence
L’égaré, noyé dans sa profonde errance
Le feu de la géhenne sera sa récompense
Sans secours, à ses cris personne ne répondra.
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