Le départ de l’ange
Quand la vie se fait dure que le cœur se déchire
Quand rien ne nous rassure que rien ne peut suffire
A faire naître un sourire sur sa bouche innocente
On en vient à maudire l’affront fait à l’enfance.
Faire face à sa souffrance qui se voit dans ses yeux
Et l’horrible impuissance qui nous fait prier Dieu
Vouloir qu’elle aille mieux à épuiser l’espoir
Pleurer se sentir vieux, crier de désespoir.
Et avoir peur du noir pour la chair de sa chair
Mais refuser de croire parce qu’on est une mère
Jusqu’à l’idée amère que la mort la prendra
Qu’il n’y a rien à faire que tout s’arrête là.
Et ce doux sourire là sur son visage trop pâle
Un courage comme ça me fait encore plus mal
Dans ce jour triste et sale s’estompe sa lumière
C’est cette issue fatale qui broie mon cœur de mère.
Elle quitte la misère endormie tel un ange
Mon cœur est comme la pierre je suis vide, c’est étrange
Et maintenant tout change elle emporte ma vie
Je réclame l’échange, ma vie contre sa vie.
Régina Augusto.
Texte protégé.
Quand la vie se fait dure que le cœur se déchire
Quand rien ne nous rassure que rien ne peut suffire
A faire naître un sourire sur sa bouche innocente
On en vient à maudire l’affront fait à l’enfance.
Faire face à sa souffrance qui se voit dans ses yeux
Et l’horrible impuissance qui nous fait prier Dieu
Vouloir qu’elle aille mieux à épuiser l’espoir
Pleurer se sentir vieux, crier de désespoir.
Et avoir peur du noir pour la chair de sa chair
Mais refuser de croire parce qu’on est une mère
Jusqu’à l’idée amère que la mort la prendra
Qu’il n’y a rien à faire que tout s’arrête là.
Et ce doux sourire là sur son visage trop pâle
Un courage comme ça me fait encore plus mal
Dans ce jour triste et sale s’estompe sa lumière
C’est cette issue fatale qui broie mon cœur de mère.
Elle quitte la misère endormie tel un ange
Mon cœur est comme la pierre je suis vide, c’est étrange
Et maintenant tout change elle emporte ma vie
Je réclame l’échange, ma vie contre sa vie.
Régina Augusto.
Texte protégé.
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Ton poème, Régina, est l’expression d’une véritable mère sensible à ce que traverse son enfant, mais impuissante devant une telle situation. Réflexe maternel et décision prise sans hésitation ; elle est prête à se sacrifier pour que son enfant vive ! Seule une mère possède ce réflexe : mourir pour que son enfant vive. Le tout , écrit avec un talent poétique remarquable ! Merci, chère amie, pour ce partage intéressant et extrêmement touchant !