le Corps .
Il est ton sacrifice et sa créature ,
Puisqu’il est toutes robes dont il s’est dépouillé .
Il est ton délice et son supplice ,
puisqu’il est le ravage d’une vie de factice .
Il est ton orgueil et sa fierté ,
puisqu’il est le propre et le proche de soi même .
Il est la semblance et son paraître ,
puisqu’il est l’absolu de n’être rien que du non être .
Il est ta conscience puisqu’il est son unique sujet
projeté , objecté , seul objet apprivoisé .
Il est ton amour puisqu’il est tout ce que tu as ,
le mystère est réversible le corps ne l’est pas .
Il est ta vertu et son passé ,
puisqu’il est toutes choses qui nous plaît a aimer .
Il est ton plaisir et sa souffrance
le maux des corps en cet esprit de jouvence
Il est ton premier amour , ton premier désir ,
puisqu’il est l’ami aimé au coeur de perfection .
Alors ! ne cesse te dépouiller toi même et de toucher ,
ce corps que l’on aime tant qu’il est désiré .
Ne cesse te déshabiller de toi même et de voir ,
ce corps que l’on aime tant il est espoir .
Ne cesse de t’enlever de toi même et de rire …
ton corps est prononcé sur ton rire .
aime ton corps , aime ton rire,
Mais surtout ne renies jamais ce corps qui t’a fait .
Et de la contemple :
Le corps qui bouillonne devant toi , brille d’innombrable reflet de chaque bulle .
Ce corps qui bouillonne dedans toi , brille de nature en éclat de bulle .
Ainsi de nos corps aimés , virent bouillonner le monde en robe de bulle.
Merci François, j’aime beaucoup votre style et ce texte.
Une petite présentation serait bienvenue afin de mieux vous apprécier…
Au plaisir de vous lire à nouveau