Au bungalow du Bengali
Pour les yeux de Suzy
Au bungalow du Bengali
Tout le monde t’appelle ‘chéri’.
Ce bungalow était en passe
De devenir une maison de puces
Les gogos y laissaient leur crasse
Et leur peau à la roulette russe.
Il sirotait sa menthe à l’eau
Avec sa belle amante au lit
Isabelle qu’il appelait Suzy
Que ce soit elle ou son sosie.
Sa bicoque luisant en bord d’île
Les matelots mouillaient au bord d’elle
Se soulager de leurs roupies
Au bungalow du Bengali.
Parfois accostait dans la baie
Celui qu’on appelait l’Abbé
Raide, il embaumait l’amidon
De la tonsure jusqu’au caleçon.
Un noir manchot jouait faux la nuit
Du rag au lit sur son banjo
« Oh négro I tu pues l’aïoli »
Alibi pour qu’il aille à l’eau.
Le bengali était bon gars
Il emballa le gosse Ali
Qui lui sifflait tous ses Bangas
Dedans son lit jusqu’à la lie.
Suzy somnolait en bord d’eau
En rêvant qu’elle était Barbie `
« Tu es barjo ma petite souris »
Disait son gigolo groggy.
Au bungalow du Bengali
Pour les yeux de Suzy
Au bungalow du Bengali
Tout le monde t’appelle ‘chéri’.
Né d'un père photographe et musicien et d'une mère poètesse, Jean-Marie Audrain s'est mis à écrire des poèmes et des chansons dès qu'il sut aligner 3 mots sur un buvard puis trois accords sur un instrument (piano ou guitare). À 8 ans, il rentre au Conservatoire pour étoffer sa formation musicale.
Après un bac littéraire, Jean-Marie suit un double cursus de musicologie et de philosophie à la Sorbonne.
Il se met à écrire, dès cette époque, des textes qui lui valurent la réputation d’un homme doublement spirituel passant allègrement d’un genre humoristique à un genre mystique. D’ailleurs, il reçut de la SPAF (Société des Poètes et Artistes de France) un grand diplôme d’honneur en ces deux catégories.
Dans ses sources d’inspiration, on pourrait citer La Fontaine, Brassens et Devos.
Lors de la naissance du net, il se prit à aimer relever les défis avec le site Fulgures : il s’agissait de créer et publier au quotidien un texte sur un thème imposé, extrêmement limité en nombre de caractères. Par la suite il participa à quelques concours, souvent internationaux, et fut élu Grand Auteur par les plumes du site WorldWordWoo ! .
Il aime également tous les partenariats, composant des musiques sur des textes d’amis ou des paroles sur des musiques orphelines. Ses œuvres se déclinent sur une douzaine de blogs répartis par thème : poésie, philosophie, humour, spiritualité…sans oublier les Ebulitions de Jeanmarime (son nom de plume). Un autre pseudo donna le nom à son blog de poésies illustrées : http://jm-petit-prince.over-blog.com/
Pendant longtemps il a refusé de graver des CD et d’imprimer ses œuvres sur papier, étant un adepte du principe d’impermanence et méfiant envers tout ce qui est commercial. Malgré tout il vient d'autoéditer le florilège de toute en vie et dans tous les syles : https://www.amazon.fr/Petit-Prince-Mots-dit/dp/B0BFVZGNYM et d'écrire des chansons pour 3 CD d'Ophélie Morival (puis pour d'autres voix amies) : https://www.youtube.com/watch?v=Q0bvWkljrlw.
Si vous ne retenez qu’une chose de lui, c’est que c’est une âme partageuse et disponible.
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Bonsoir
Joli poème sur l’amour pour les femmes
Bisous
Il se change sur ma musique genre Bobby Lapointe !
Le bungalow du bengali c’est au Bengale?
Tout dépend de quels feux tu y allumes!
Le Bungalo du Bengali. On ne peux que rêver. Toi. Le grand amoureux des femmes. Tu mérites le meilleur. Que les femmes te rendent hommage.
Bravo,👍🌹🌹🌹
Un bravo qui sonne comme un Olé pour le toreador des mots.
On ne devait pas s’ennuyer au bungalow avec Suzy…
Cigarettes , whisky et petites pépées
Etait-ce l’ havre de paix d’Eddie Constantine ?
Je devine que tu as déjà le ticket avec le petite Suzy…
Suzy, c’est le diminutif de mon épouse dont vous pouvez deviner le prénom, alors cela fait 45 ans que j’ai le ticket avec…,
Ton épouse est déjà célèbre avec une consonne collée à son diminutif.
Ecoute son hymne ici : https://www.youtube.com/watch?v=5XGYiwOsPqQ
moi je lui chantais la chanson de Carlos en Français…Suzanna tu dis n’importe quoi….
Ce qui était vrai!